1. Je suis médecin de famille. Depuis deux ans, j’ai en suivi un usager qui consomme des opioïdes de classe IV en moyenne une ou deux fois par semaine. Il doit prendre sa dose de méthadone en présence du pharmacien quatre jours par semaine. Cet usager sou

Le critère principal dans l’octroi d’une dose non supervisée de méthadone ou de buprénorphine est le niveau d’organisation de l’usager. Une personne qui consomme n’est pas forcément désorganisée. Il importe d’avoir une vision globale de sa situation, ce qui comprend :  

  • l’assiduité aux rendez-vous médicaux;
  • l’évolution du traitement ainsi que le comportement avec l’équipe traitante et à la pharmacie;
  • l’état de santé général et le milieu de vie;
  • la capacité à conserver les doses à emporter dans un endroit sécuritaire; 
  • la compréhension des dangers liés à la médication pour soi-même et pour autrui (par exemple, s’assurer que l’usager comprenne bien le danger à prendre deux doses dans une même journée et qu’une dose de méthadone peut s’avérer mortelle pour une personne qui n’en consomme pas d’habitude).  
Question: 
1. Je suis médecin de famille. Depuis deux ans, j’ai en suivi un usager qui consomme des opioïdes en moyenne une ou deux fois par semaine. Il doit prendre sa dose de méthadone en présence du pharmacien quatre jours par semaine. Cet usager souhaite recevoir davantage de doses non supervisées qu’il peut apporter chez lui. Quels sont les paramètres cliniques à considérer?