Un médecin du Cran vous répond

4. Je suis médecin de famille et j’ai un patient en traitement à la méthadone depuis cinq ans. Il souffre d’un trouble d’anxiété généralisée pour lequel il refuse toute médication. Au début, mon patient a réussi à diminuer de manière importante sa consomm

Certains usagers éprouvent de la difficulté à arrêter de consommer, malgré le traitement à la méthadone prescrit. Il devient alors important de travailler en collaboration avec d’autres professionnels pour optimiser le traitement de la dépendance. Cet usager bénéficierait d’un suivi psychosocial et de soins d’acupuncture pour apprendre à gérer son anxiété. Il peut s’adresser au Cran pour recevoir ces services, à son CLSC pour du soutien psychologique ou à une clinique d’acupuncture privée pour ces soins.

3. Je suis médecin de famille. Un usager me demande d’augmenter sa dose de méthadone : il se plaint qu’elle ne lui dure pas 24 heures. Pourtant, au moment de la consultation, il ne semblait pas en sevrage. Quand je suis allé à sa rencontre dans la salle d

Vérifiez l’heure de la prise de médication et déterminez s’il s’agit de l’une ou l’autre des situations suivantes :

2. Quand la première dose non supervisée de méthadone ou de buprénorphine peut-elle être prescrite?

Selon les lignes directrices du Collège des médecins du Québec, on peut prescrire la première dose non supervisée trois mois après le début du traitement à la méthadone ou deux mois après le début du traitement à la buprénorphine (cette médication est plus sécuritaire que la méthadone).

Cette période n’est donnée qu’à titre indicatif. Il s’agit d’une fenêtre qui permet au médecin ou à l’équipe traitante de bâtir une relation de confiance avec l’usager et de recueillir les informations nécessaires.
 

1. Je suis médecin de famille. Depuis deux ans, j’ai en suivi un usager qui consomme des opioïdes de classe IV en moyenne une ou deux fois par semaine. Il doit prendre sa dose de méthadone en présence du pharmacien quatre jours par semaine. Cet usager sou

Le critère principal dans l’octroi d’une dose non supervisée de méthadone ou de buprénorphine est le niveau d’organisation de l’usager. Une personne qui consomme n’est pas forcément désorganisée. Il importe d’avoir une vision globale de sa situation, ce qui comprend :