3. Je suis médecin de famille. Un usager me demande d’augmenter sa dose de méthadone : il se plaint qu’elle ne lui dure pas 24 heures. Pourtant, au moment de la consultation, il ne semblait pas en sevrage. Quand je suis allé à sa rencontre dans la salle d

Vérifiez l’heure de la prise de médication et déterminez s’il s’agit de l’une ou l’autre des situations suivantes :

  • Si l’inconfort survient dans les heures qui suivent la prise de méthadone, il faut approfondir avec l’usager sa perception de cet inconfort et lui faire remarquer qu’il semble même somnolent. Vous devez aussi déterminer s’il y a consommation de psychotrope, ce qui pourrait expliquer la somnolence. 
  • Si l’inconfort de l’usager se manifeste plutôt dans les heures qui précèdent la prise de méthadone et qu’il ne manifeste pas de somnolence dans les heures qui suivent la prise, on peut envisager d’augmenter la dose. La somnolence peut être aussi causée par de l’insomnie ou une autre raison sans lien avec la méthadone. D’où l’importance d’évaluer l’heure de la prise de celle-ci. 
  • Chez les usagers qui métabolisent rapidement la médication, on peut constater une somnolence post-dose et des symptômes de sevrage avant la fin de la période de 24 heures. Dans ce cas, il peut être approprié de scinder la dose en deux.
     
Question: 
3. Je suis médecin de famille. Un usager me demande d’augmenter sa dose de méthadone : il se plaint qu’elle ne lui dure pas 24 heures. Pourtant, au moment de la consultation, il ne semblait pas en sevrage. Quand je suis allé à sa rencontre dans la salle d’attente, il dormait sur sa chaise. Cela semble indiquer que sa dose est trop élevée. Que devrais-je faire?